Petite histoire du château…

Aujourd’hui

Le château abrite la Mairie, la salle des fêtes, l’école et la cantine scolaire.

Les communs du château (dépendances) sont détenus par des propriétaires privés, à usage d’habitation.

1956

Inscription à l’Inventaire des Monuments historiques

des façades et des toitures ; des boiseries et la cheminée Louis XV du salon du premier étage ; de la cage d’escalier y compris sa rampe (arrêté du 6 septembre).

1898

Une restauration du bâtiment est conduite par l’architecte Léopold Payen

Les travaux sont réalisés par Jean Dangas, maçon à Bazens : changement d’affectation des salles, réfection de l’escalier, des plafonds et de la toiture.

1885

Le cimetière est déplacé à son emplacement actuel

1846

Jean-François Louis Secondat de Montesquieu, héritier du château, vend l’édifice à la commune

Il est alors transformé en mairie-école.

1775

Jean-Pierre Vilatte de la Grave fait construire le logis actuel, après destruction du vieux château

Avec un parti-pris classique (probablement par un architecte ou un ingénieur agenais), le nouveau château est bâti sur un plan rectangulaire axé longitudinalement est-ouest. « Ses élévations antérieure et postérieure présentent un avant-corps central d’une travée, surmontée d’un fronton, cantonné de deux ailes à quatre travées d’ouvertures. Le premier niveau d’habitation est à double profondeur.
L’habitat semble avoir été organisé selon un plan semi-circulaire autour du château, peut-être suite à un lotissement, comme le suggère le rapport de 1 en façade sur 2 en profondeur, module métrologique que l’on retrouve à plusieurs reprises sur le cadastre napoléonien. »

1769

La famille Lusignan vend le château à Jean-Pierre Villate de la Grave

Avocat et notable bordelais, il est l’époux de Louise de Secondat, petite-fille de Montesquieu (Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu).
Le château est décrit en ruine, comportant encore une tour servant de prison, une grange, des écuries, chai, four, puits et basse-cour, entourés de murs et de fossés.

1724

Armand Joseph de Lau, marquis de Lusignan, épouse Jeanne Gabrielle de Montesquieu de Saintrailles

Il a héritié de son aïeul maternel de porter le nom et les armes de Lusignan et le titre de marquis de Lusignan.
Elle, est la fille unique —semble-t-il— de Charles , fils de Marie Angélique et Jean-Jacques II.

Le château qui était propriété de la famille Montpezat depuis 10 générations entre alors dans la famille Lusignan.

1717

Jean-Jacques II de Montesquieu, seigneur de Saintrailles est dit « Baron de Frégimont »

Il est le fils de Jean Jacques de Montesquieu, seigneur de Saintrailles (ou Xaintrailles) et de Marie Angélique de Montpezat de Laugnac, fille de Charles 1er. Il hérite du château à la mort de sa mère.

1618

Charles 1er de Montpezat, 1er Baron de Frégimont.

Le 8 mars 1618, Sérène de Durfort de Bajamont […] épouse Charles de Montpezat, 1er du nom, comte de Laugnac, baron de Thouars et de Frégimont, seigneur du Fraichou-sur-Baïse et autres places, chevalier de l’ordre du roi, capitaine de 50 hommes d’armes, fils de feu Honorat de Montpezat.

« L’ancienne baronnie de Lusignan est érigée en marquisat par le roi Louis XIII. Elle avait pour limites la Garonne au midi; les communes actuelles de Saint-Cirq et de Madaillan à l’est; encore Madaillan au nord-est; Clermont-Dessous l’ouest; Frégimont et Prayssas au nord-ouest. »

1561

Le seigneur de Savignac y est tué par les protestants

Juste avant le début des guerres de religions, après de violentes émeutes qui ont lieu dans tout l’Agenais, Raimond de Gautier, seigneur de Savignac (près de Duras) est assassiné à Frégimont et le château est pillé.

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1418

La place est reprise par Amanieu de Montpezat

« Pons de Castillon , combattant pour les Anglais , déclara la guerre à Amanieu, sire de Montpezat, et lui prit la ville de Prayssas, en 1418. Amanieu reprit bientôt cette place ; il s’empara ensuite de Montbran, Sainte-Livrade, Dolmayrac et Frégimont, qui obéissaient à ce Pons de Castillon, aventurier à la solde des Anglais, faisant la guerre pour son compte dans la province. » — Annales de Villeneuve-sur-Lot et de son arrondissement – Auguste Cassany-Mazet

Le château médiéval de Frégimont sera alors détenu par la famille Montpezat (château de Madaillan) jusqu’à la fin du XVIIe siècle.

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1359

Par le Le traité de Brétigny-Calais, le roi d’Angleterre obtient la souveraineté sur l’Agenais qui lui était dû depuis la mort de Jeanne de Toulouse

Il obtient aussi la Guyenne, la Gascogne, la ville de Calais et le Ponthieu, le comté de Guines, le Poitou, le Périgord, le Limousin, l’Angoumois, la Saintonge, le Quercy, le Rouergue, la Bigorre et le comté de Gaure.

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1271

Un castrum (place forte médiévale) est mentionné dans le Saisimentum comitatus Tholosani (*)

(*)Procès-verbal de prise de possession du Comté de Toulouse effectué à la demande de Philippe III le Hardi, nouveau roi de France, suite à la mort sans descendance d’Alphonse de Poitiers et de sa femme Jeanne, comtesse de Toulouse (dont la grand-mère était la sœur de Richard Cœur de Lion). En savoir plus >