Le petit gibier sera présent pour l’ouverture de la chasse

Les responsables de la société communale de chasse, présidée par Pascal Marrote, ont tenu une permanence dimanche dernier, autour d’un café matinal à l’épicerie-bar La Forge, gérée par Alice Louvel. La validation des permis de chasse des sociétaires chasseurs de l’Association Communale de Chasse Agréée (ACCA) était à l’ordre du jour.

Droit de chasse

« Nous avons une surface de chasse d’environ 480 hectares, ce qui est bien pour notre petite commune du pays de Serres, explique le président de l’association de chasse Les Propriétaires chasseurs. Notre association est ouverte aux citadins ». La majorité des propriétaires donnent le droit de chasse et, pour la minorité qui n’a pas signé officiellement, le droit de passage est accordé sans autre restriction que les obligations du code de respect de la propriété et de bonne conduite vis-à-vis de l’environnement. Les chasseurs de l’ACCA sont une vingtaine, ce que le président considère comme bien adapté au territoire de chasse.

Un rôle de bénévole

« Nous défendons résolument la chasse traditionnelle au petit gibier. Pour qu’il y en ait, nous œuvrons à le défendre, à le protéger et à favoriser sa reproduction dans le milieu naturel de son environnement ». La topographie du territoire de la commune avec ses trames vertes et bleues constitue autant de lieux où le petit gibier peut se développer, y survivre et faire souche. D’autant que, jouant son rôle de protecteur du gibier mais aussi de prévention des cultures, des jardins et des maladies contagieuses, le président Pascal Marrote s’est également investi dans un rôle de bénévole, celui de piégeur de nuisibles.

Recettes et investissements

L’association des chasseurs participe aussi à la vie associative du bourg en assurant logistique et accueil du public sur deux des marchés de l’été. « En sus de la mise en place des tables et des chaises, nous proposons frites, crêpes et tenue du bar. Cela nous procure des recettes, auxquelles s’ajoute celle du traditionnel repas des chasseurs que nous organisons en mars. Nous investissons ces fonds dans les lâchers, les repeuplements et dans du matériel spécifique, comme des cages pour l’adaptation au retour à la vie sauvage du gibier reproducteur lâché », explique le jeune trésorier Cyril Spadotto, venu à la chasse il y a trois ans, pour rejoindre ses copains chasseurs.